La géométrie est le fondement de l’Univers dans tous ses aspects. Elle est présente aussi bien au cœur des atomes que dans la construction des molécules, des planètes et des galaxies. Une très haute mathématique régente l’Univers, rien n’est laissé au hasard.
Le • est l’équivalent géométrique de l’unité arithmétique 1. Le point aussi bien que le cercle pointé sont l’un comme l’autre le symbole de l’Unité et du Tout, la perfection. Le point est l’Unité non manifestée, le cercle pointé l’Unité manifestée.
Le nombre Un est la quintessence, les nombres sont l’essence des choses.
Le Créateur est Un.
L’Unité primordiale, le nombre Un, est sans dimension, inaccessible et indéfinissable.
Le nombre Un est le principe générateur et archétype de tous les nombres. Il représente l’unité de mesure par excellence.
Tous les nombres dérivent de l’unité ; toutes les formes proviennent par irradiation du point. De l’idée à la réalisation, le nombre Un est le principe d’où tout part et où tout revient. Il est le germe qui contient la force créatrice. Les nombres sont à l’origine de la création : chaque existence est le résultat de la cristallisation et de l’agrégation d’éléments matériels autour d’un nombre. La création n’est faite que de nombres qui se sont incarnés. Ils sont la première expression, la toute-puissance de la Cause première, l’Être universel de lumière.
Des peintres ont représenté Dieu occupé à tracer un cercle à l’aide d’un compas afin d’exprimer l’idée que pour créer l’Univers, Dieu a commencé par en fixer les limites pour que les énergies et les matériaux qui devaient entrer dans la construction de l’Univers ne s’échappent pas.
Suivant les théories admises en métaphysique et en sciences, les formes de la matière dans l’ensemble du Cosmos résulteraient de vibrations portées par des archétypes fondamentaux (nombres, symboles, lois) qui vont servir de matrice à des séries incommensurables de représentations vivantes. Les nombres sont le squelette de l’Univers autour duquel se construisent les énergies fluctuantes à partir desquelles naissent les états de conscience, les atomes, les êtres vivants, les étoiles, les planètes, les galaxies… La valeur des nombres ne varie ni dans le temps ni dans l’espace ; ces archétypes originels définissent les propriétés des lois universelles. Nous considérons généralement les nombres comme des abstractions, alors qu’en réalité ce sont des Intelligences vivantes qui, pour se manifester dans les plans spirituel, psychique et physique, ont pris des corps qu’ils habillent de vêtements successifs (états de conscience, corps matériels). Les théoriciens ne peuvent mener à bien leurs recherches – qu’il s’agisse de la formulation d’hypothèses ou de la mise en application des résultats – que s’ils partent de bases mathématiques, ils ont besoin des nombres pour connaître et utiliser la matière.
Le nombre d’or de la géométrie sacrée est présente dans le macrocosme (les corps célestes) et le microcosme (particule subatomique) et la figure qui revient le plus souvent est la spirale dorée, nommée également spirale logarithmique. Les nombres appartiennent au monde des principes, et c’est en descendant dans le plan physique qu’ils deviennent des figures géométriques.
L’apparition de chaque chose, l’existence de chaque être est lié au Cosmos et tout est mathématiquement déterminé. Ni le hasard ni la chance ni les miracles ni les choses surnaturelles n’existent. Tous les besoins des créatures quelles qu’elles soient sont prévus, tout est préparé pour leur existence, mais cela ne se voit pas parce que ce sont des processus imperceptibles (l’écosystème de la terre, l’anatomie de tout être vivant, le système solaire, notre galaxie…). Pour qu’un arbre puisse grandir , fleurir et donner des fruits, il faut que toute la nature lui accorde sa participation. S’il manque d’eau, d’air, de soleil, de chaleur, ou parfois aussi des soins des hommes, il ne peut vivre. L’homme vit, respire, se meut par les éléments que l’Univers tout entier accepte de lui donner. Dans le Cosmos, la vie est programmée suivant des lois qu’il faut connaître et respecter : les lois divines, morales, physiques. La transgression de ces lois entraîne des dysfonctionnements dans la programmation.
Rien ne peut se produire sur la Planète Terre, dans le système solaire et au-delà sans le consentement de toute la Création, car tout est interaction selon la loi des causes et des conséquences.
Source :
Bibliographie : La charpente de l’univers – 2000 – Omraam Mikhaël AÏvanhov
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