L’organisme humain, archétype d’organisation pour l’humanité

L’homme ne peut rien inventer qui n’existe déjà dans l’Univers, l’Homme cosmique. Il peut imiter, il peut reproduire, mais il ne peut pas inventer. Dès lors, l’organisme cosmique et sa duplication l’organisme humain sont pour l’humanité le modèle par excellence d’organisation des familles, des sociétés et des nations.

Ensemble Arp 147, interaction de ses deux galaxies : la galaxie spirale (à droite) et la galaxie elliptique (à gauche) donnant naissance à une pouponnière d’étoiles. Crédit NASA / ESA / STScI
La cosmologie nous invite à considérer la place de l’humanité dans l’espace-temps du Cosmos, et de là à rétablir les expériences humaines à des dimensions métaphysiques : notre hérédité, notre prédestination.

Volontiers, les penseurs s’accordent à comparer l’humanité à un corps où chaque pays représente un organe. Mais, dans la réalité, très peu de gens travaillent à ce que les organes de l’humanité soient inspirés par la même sagesse, le même désintéressement que les organes du corps physique ; chacun ne pense qu’à lui-même au détriment de son voisin. Aussi, il est temps de prendre exemple sur l’organisme humain que la Nature a construit avec tant d’intelligence, d’étudier son fonctionnement, dans quel cas il est en bonne santé, dans quel cas en mauvaise santé, et de comprendre que ce sont les mêmes règles pour l’ensemble de l’humanité. Lorsque le cerveau est lucide, le cœur dilaté, toutes les autres parties du corps le sentent et se réjouissent. À l’inverse, quand un organe est déficient, les autres organes de l’organisme sont fragilisés et entravés dans leurs travaux d’harmonisation. En effet, L’univers est un corps vivant, intelligent, organisé, et hiérarchisé par des lois depuis les régions les plus denses, les plus obscures, jusqu’au monde divin qui est pure lumière. Ainsi, les composantes du corps cosmique sont interdépendantes et interconnectées, aussi le moindre dysfonctionnement d’un système impacte ses propres éléments, mais également les éléments d’autres systèmes. Pareillement concernant l’humanité, lorsqu’un pays est en difficulté, les nations qui se réjouissent et utilisent cette situation afin d’en tirer des profits illégitimes subiront un jour ou l’autre les effets collatéraux de cette situation ; en outre, cela montre que ces nations sont des organes très peu évoluées, et qu’elles ont besoin d’étudier les lois d’interdépendance et d’harmonie des écosystèmes physiques, psychiques et spirituels de l’Univers. Dans la nature, il existe une hiérarchie des valeurs et l’homme doit distinguer désormais ce qui est essentiel de ce qui est sans importance pour entrer en possession de ses véritables richesses spirituelles et conséquemment améliorer la qualité des énergies qui circulent sur la planète Terre.

L’organisme humain est l’expression d’une forme de perfection. Face aux maux psychiques et physiques, il est capable de se guérir sans aucune intervention extérieure, à une condition : que l’individu connaisse et respecte l’ordre cosmique instauré par le Créateur, parce qu’il sait que c’est lui-même qui, un jour, sera victime des désordres qu’il aura provoqués, et inversement qu’il profitera de ses attitudes harmonieuses, telles que la maîtrise, la résilience, l’amour désintéressé, le respect, la bienveillance, la fraternité, etc.

L’organisme humain, miniature de l’organisme cosmique, est une unité où chaque organe travaille en cohésion avec l’ensemble pour garantir le bon fonctionnement des innombrables processus vitaux. L’estomac, par exemple, reçoit la nourriture et la transforme ; il prend ce qui lui est nécessaire et tout le reste est ensuite distribué dans les différents organes du corps. C’est grâce à cette distribution impersonnelle, à ce désintéressement, que l’homme est en bonne santé : il parle, il se meut, il se réjouit, il travaille, il chante… Si l’estomac ne faisait qu’accumuler, sans transformer ni partager, cela provoquerait la maladie, car la loi de l’impersonnalité, du sacrifice, ne serait plus respectée. Et c’est la même chose si le cerveau, les poumons, le cœur,etc., se mettent à tout garder pour eux.

Photo | Les neurones du cerveau et leurs arborescences
Les neurones du cerveau et leurs arborescences Il y a beaucoup plus de cellules dans notre organisme que d’êtres humains sur la terre, notre cerveau à lui seul en contient plusieurs milliards.

Chacun doit travailler à son propre développement, à condition qu’il ne le fasse pas uniquement pour lui-même, mais pour le bien de la collectivité. Dès lors, la collectivité devient une fraternité. Une fraternité est une collectivité où règne une véritable cohésion, parce qu’en travaillant pour lui-même, chaque individu travaille aussi consciemment pour le bien de tous. Ce que nous appelons la vie est un échange ininterrompu entre l’Univers et ce petit atome que chaque individu représente quelque part dans l’espace. La vie cosmique pénètre en l’homme qui l’imprègne de ses propres émanations, puis la renvoie dans l’espace. À nouveau, il absorbe cette vie, et à nouveau il la renvoie. Les cellules des organes de l’organisme des êtres vivants sont synchronisées pour prendre ce qui leur est nécessaire et distribuer avec discernement l’excédent ; il n’y a pas d’accumulation, les cellules des différents systèmes sont des consciences communicantes, aimantes et fraternelles participant à la bonne santé de l’ensemble. C’est cette interactivité permanente entre l’homme et l’Univers qui s’appelle nutrition, respiration, création, etc., c’est-à-dire  » l’amour infini « ,  » la vie « . Dès lors, l’être humain doit faire des échanges avec la terre pour vivre dans le plan physique, mais aussi dans le plan psychique (pensées, sentiments) et dans le plan spirituel (âme et esprit). Le jour où il deviendra conscient de ces échanges, il commencera à sentir l’Univers comme une immense symphonie.

Grâce au Champ quantique universel, matrice contenant tous les paramètres de la vie, les mouvements de chaque organe sont réglés ; leur spécialisation est utilisée et dirigée en vue du bon fonctionnement de l’ensemble. Chaque individu composant l’humanité, et donc l’humanité toute entière, est placé tel un arbitre entre ses organes et sa conscience, et s’il se laisse aller à des impulsions malsaines, nocives, en oubliant l’intérêt de l’ensemble, l’anarchie s’installe en lui, et il périclite. Mais, s’il donne la priorité à la Conscience universelle qui gouverne, qui équilibre, il ressentira un état d’harmonie qui le rendra capable de travailler et de créer simultanément en temps réel avec les entités de son champ énergétique et celles du Champ cosmique.

Gravitation — Wikipédia
Les planètes en orbite autour de leur centre, le Soleil. Cette trajectoire n’est pas aléatoire : elle lui est dictée par la loi de la gravitation.

Tous les individus sont des cellules d’un même corps : l’humanité. Ainsi, la science de l’être humain dans les trois plans spirituel (esprit), psychique (intellect, cœur) et physique doit être le centre de toutes les études. La question est donc de savoir comment travailler avec ces éléments auxquels l’homme aura toujours affaire. Pendant l’éternité, quels que soient les événements, chaque individu sera placé devant les mêmes problèmes : comment penser, sentir, agir, aimer, créer… Tant que l’humanité n’est pas instruite de cette science concernant l’homme, l’Univers et le Créateur, les solutions que l’on trouvera seront partielles, momentanées, passagères et elles produiront toujours des inconvénients qu’on n’aura pas su prévoir. Ce n’est qu’au moment où chaque être humain prendra conscience que tout doit graviter autour de son noyau divin, la partie supérieure de son être, son esprit, que les éléments en lui-même trouveront leur place, le trajet à suivre, et ils ne se heurteront pas. Dès lors, en maintenant l’esprit au centre de toutes leurs activités, chaque individu vivra dans la plénitude, l’abondance, la paix.

Les ailes du papillon cosmique : la nébuleuse du papillon aussi appelée nébuleuse des deux jets – Crédit : ESA/Hubble & NASA

La véritable évolution va dans le sens de la collectivité terrestre, solaire, cosmique, où toutes les consciences, âmes, vibrent ensemble dans une même volonté : la perfection de l’Esprit cosmique. Dans le livre de la Genèse, il est écrit que Dieu créa l’homme à son image. Autrement dit, en étudiant l’homme, sa nature, les différentes fonctions de ses organismes physique et psychique, on s’approche de la connaissance du Principe de vie et de l’Univers. Car l’Esprit cosmique et l’Univers se reflètent en l’homme, comme l’ont aussi enseigné les Initiés de la Grèce ancienne qui disaient :  »  Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux.  » La véritable connaissance de soi, c’est de se connaître à l’origine, esprit particulier issu de l’Esprit cosmique. La plupart des individus n’ont pas une conscience assez développée pour sentir que leur Moi supérieur est en eux-mêmes. Aussi, l’individu qui décide d’entrer en lui-même pour méditer sur la nécessité de se retrouver dans les hautes sphères de son champ d’énergie, par l’observation et la maîtrise de ses penchants malsains, prosaïques, déclenche de nouvelles forces, et après quelque temps à l’image de la chenille qui s’enferme dans son cocon pour préparer sa métamorphose intérieure, il ressuscite comme un papillon et s’envole dans l’espace… Le papillon est un symbole de l’âme qui s’est délivrée de toutes les limitations de la matière instinctive.

Sources:

Bibliographie : L’égrégore de la colombe ou le règne de la paix – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Face à l’univers – 2015 – Trinh Xuan Thuan

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