« Connais-toi toi-même »

Ce précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes invite à la recherche de connaissances supérieures par l’introspection. L’introspection, regarder à l’intérieur de soi, désigne une méthode d’observation et d’analyse de soi en vue d’étudier et de comprendre les différents états de conscience et d’acquérir une connaissance de soi ou de l’esprit humain en général. Ainsi, l’examen de son caractère, ses faiblesses, ses défauts et ses qualités est nécessaire mais insuffisant. Se connaître, c’est devenir conscient des assemblages de matière dont nous sommes constitués, des épais aux plus raffinés, des principes qui animent ces corps, des besoins qu’ils nous font éprouver et des états de conscience qui leur correspondent afin d’avancer rapidement sur le chemin de l’évolution. 

Au vu des avancées scientifiques, la structure des êtres vivants ne peut plus être réduite au simple tissu anatomique. Les dernières expérimentations en physique quantique démontrent que nous vivons dans deux mondes à la fois, celui de la matière qui s’avère très limité dans nos perceptions du monde, et le second monde étant celui illimité d’une conscience hiérarchisée en plusieurs paliers d’intensité vibratoire allant de l’état subconscient jusqu’à l’état de Conscience universelle. La science quantique allègue que le monde physique n’est plus le seul élément de la réalité, et qu’il ne peut être parfaitement compris sans faire référence à l’esprit. De surcroît, les résultats d’études en sciences cognitives supportent l’interprétation que les états de conscience composent et déterminent les comportements et les événements psychiques et physiques. 

Ainsi, si on peut décrire le corps physique d’un être humain avec une très grande précision, l’entité qui a formé ce corps, qui l’habite et qui fait qu’il est vivant, il est impossible de la décrire et de la toucher matériellement. Les dernières affirmations en sciences cognitives éclairent sur le fait qu’une conscience supérieure existe sans avoir besoin d’un support matériel s’affranchissant ainsi des contraintes spatiales et temporelles et que cette conscience vit après la mort d’un individu. C’est donc que quelque chose d’invisible l’a quitté, ce « quelque chose » qui le faisait marcher, parler, aimer, penser… Sans ce Principe de vie invisible, nous ne pourrions rien  connaître de tout ce qui existe autour de nous. 

Ces arguments instruisent que l’évolution et la liberté d’un individu sont déterminées à son degré d’avancement sur l’échelle des cinq principaux niveaux de conscience communément admis : subconscience, inconscience, conscience, soi-conscience, conscience intuitive. L’homme est au degré de la conscience de lui-même (soi-conscience). Il ne dépend que de lui par sa volonté libre et individuelle de s’exercer à développer sa conscience supérieure intuitive.

Les neurosciences le confirment, la conscience causale ou intuition a la vertu de prédire des réponses et des solutions hors « logique prédictible ». Notre intuition est connectée à notre banque de données multisensorielles, toujours en mouvement, et s’adapte en permanence pour percevoir le moindre changement ; mais elle est également interconnectée à la banque de données de l’Univers, le Champ d’énergie cosmique ou Conscience universelle. L’intuition se développe par l’observation de ses habitudes mentales et émotionnelles afin de maîtriser ses instincts inférieurs et de les remplacer par des affinités harmonieuses, grâce à une discipline assidue sur la pureté, le désintéressement, la bienveillance, par la méditation sur les vertus.

Le précepte « Connais-toi toi même » fait référence à l’intuition, manifestation de l’esprit.

Sources :

Bibliographie : La vie psychique : Éléments et structures – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Le petit oracle de l’intuition – 2022 – Vanessa Mielczareck § Brigitte Barberane

https://nospensees.fr/neurobiologie-de-lintuition-lorigine-de-vos-pressentiments/

https://www.art-r.be/entre-intuition-et-neurosciences-quel-est-le-lien/

Laisser un commentaire