L’homme à la ressemblance de l’Esprit cosmique et de l’Univers

En l’homme, comme dans l’Univers, à l’origine de tout, il y a l’Esprit cosmique. Chaque créature humaine dans sa quintessence est, à une échelle atomique, la répétition de l’Univers et de son Créateur. Les « organes » de l’Univers et de l’homme sont analogues par les lois et les fonctions qui les régissent et qui les mettent en relation. Bien entendu, il ne faut pas chercher l’équivalent exact de l’anatomie de l’être humain dans l’Univers ; il s’agit d’essences, d’énergies. Ainsi par la loi de l’affinité, l’homme peut toucher dans l’espace les forces, les centres et les mondes qui ont leurs correspondances en lui.  

L’Univers est la création que le Principe de vie imprègne de sa toute-puissante énergie lumineuse. L’être humain non seulement fait partie de l’Univers, mais il est lui-même une réplique miniaturisée de cet Univers. Pour retrouver la perception intégrale de son identité originelle et de son immortalité, il doit entrer consciemment en relation avec sa conscience supérieure liée à la Conscience cosmique. Mais pour pouvoir rétablir ce lien, il doit commencer par prendre conscience de ce qu’il représente en tant qu’entité physique, psychique et spirituelle. Tant qu’il ne se connaît pas vraiment, il ne pourra pas développer les sens internes (l’intuition, les centres énergétiques ou chakras) de son champ électromagnétique par l’observation de lui-même, la prière, la méditation…, qui peuvent le mettre en communication avec les Intelligences supérieures du Cosmos. La question est de savoir : « Qui suis-je ? » et « Que suis-je ? » 

Les observations du vivant témoignent d’une organisation savamment orchestrée dans laquelle les structures et ultrastructures sont hiérarchisées, interdépendantes, interactives et dynamiques. De ce fait, la description de l’être humain qu’en font les anatomistes, les biologistes est d’une très grande complexité, à plus forte raison en ce qui concerne son psychisme. Ce que les sciences nous révèlent ne sont qu’une infime partie de l’insondable richesse de la Création et de ses créatures. D’innombrables découvertes sont encore à venir. 

Quand on doit décrire l’anatomie du corps humain, pour la facilité de la compréhension, on est obligé de faire des planches différentes correspondant aux différents systèmes : osseux, musculaire, circulatoire, nerveux… On utilise également différentes cartes concernant les domaines géologique, géopolitique, économique, industrielle, historique… pour donner un aperçu aussi complet que possible. De même les religions et les systèmes philosophiques se servent de schémas ou divisions divers suivant les aspects de l’être humain qu’ils veulent approfondir : les hindous divisent l’homme en 6 corps, la pensée taoïste en 2 (yin, yang), les chrétiens en 3 (corps physique, âme, esprit), les kabbalistes en 4 et 10 en relation avec les 4 mondes et les 10 séphiroth, etc. Aucune description qu’elle soit scientifique, philosophique, religieuse ne contredit l’autre, parce que chacune est vraie d’un certain point de vue. Ces divisions sont un moyen commode pour présenter tel ou tel aspect de la réalité de l’homme ; conséquemment, chaque description se complète. Le choix d’un système qu’on utilise est toujours relatif, il dépend des questions que l’on veut traiter. Aussi, chaque schéma représente une tentative de trouver un ordre dans la complexité infinie du macrocosme, l’Univers, et du microcosme, l’homme créé à son image. 

L’Univers dans sa totalité existe et se perpétue grâce aux courants de forces qui se dégagent de l’Unité cosmique, le Principe de vie, qui se manifeste en deux principes complémentaires. Ainsi, le Principe de vie se fait connaître dans son champ électromagnétique, sa Conscience cosmique, en trois constantes fondamentales : l’unité de la vie, la dualité de deux principes complémentaires et les réalisations. Ces trois archétypes premiers sont la structure ternaire de tous les organismes dans la création, que la théologie chrétienne nomme la Sainte Trinité : Puissance, Amour, Sagesse. 

Résultat de recherche d'images pour "image prosveta nature inférieure"
Conscience globale :
conscience supérieure : corps causal et spirituel ;
conscience inférieure : corps physique, astral et mental.
© Éditions Prosveta

Dès lors, l’homme créé à l’image de l’Esprit universel qui révèle sa présence dans son corps cosmique, l’Univers, est également un corps hiérarchisé en plusieurs états de matière ou états de conscience dans lequel il intervient au moyen de trois facultés de penser, de sentir et d’agir. Par sa volonté, il ambitionne la puissance ; par son intellect, il cherche la connaissance ; et par son cœur, il aspire à l’amour. Quand on parle de l’être humain, il faut savoir qu’on parle d’une créature qui est « une unité indivisible », mais qui possède une conscience globale composée d’une double nature : la perfection de sa conscience spirituelle et sa conscience inférieure qui doit se mettre au diapason des hautes vibrations de son esprit. Ces deux natures se manifestent dans deux directions opposées, l’une parfaite et l’autre en cours d’expansion ; toutefois, elles conservent en commun la même structure ternaire, car l’une et l’autre ont leur origine en l’Être universel de lumière. Par conséquent, chaque individu possède une nature d’essence divine qui habite les régions célestes, où elle jouit de la plus grande liberté, de la plus grande lumière, des plus grands pouvoirs. Mais elle ne peut s’exprimer dans les régions plus denses de la matière que dans la mesure où les trois corps inférieurs le lui permettent. De ce fait, une personne que l’on voit ignorante, malveillante, faible, est en même temps, dans sa conscience spirituelle, une entité qui possède la sagesse, l’amour et la toute-puissance. 

C’est pourquoi, il est dit dans l’Évangile de saint Jean 10-34, Psaume 82-6 : « Vous êtes des dieux. » En effet, tout individu, même s’il n’en est pas conscient, par son esprit est une divinité qui vit déjà dans une dimension très élevée où il n’y a plus ni limitation, ni obscurité, ni souffrance. Cette vie de plénitude, il peut la faire descendre dans son corps, la sentir, la comprendre, la manifester, s’il donne la primauté à son esprit en faisant un travail d’observation et de maîtrise des mouvements inférieurs de sa soi-conscience pour l’harmoniser aux vibrations vertueuses de la Conscience cosmique. 

Source :

Bibliographie : Nature humaine et nature divine – Omraam Mikhaël Aïvanhov – 2000

Laisser un commentaire