La loi de la polarité

Dans le Cosmos, il n’existe pas d’énergie sans matière ni de matière sans énergie : la matière est le support et l’énergie est le Principe vivant qui l’anime. Les deux sont inséparables. La vie est soumise à la loi de l’alternance, elle est fondée sur l’existence des contraires, c’est-à-dire sur le fait que tout est polarisé en actif et passif, émissif et réceptif, masculin et féminin. C’est cette opposition qui crée le mouvement. Cette idée est exprimée par le nombre 2 qui est le nombre de la dualité.

Les deux principes masculin et féminin ont leur origine dans le plan divin, celui de la conception. Les termes « masculin » et « féminin » ne représentent pas un homme et une femme, mais l‘Esprit et la Conscience cosmiques transcendant le temps et l’espace. Toutefois, ils se manifestent à tous les niveaux de la création sous d’innombrables « formes d’expression » vibratoires comme les états de conscience, les ondes, les particules atomiques, et matérielles telles que les galaxies, les corps célestes, les êtres humains, les minéraux…

Signe De Yin Yang De Philosophie Chinoise Antique Illustration de Vecteur -  Illustration du chinoise, philosophie: 148951531
Le symbole du Yang et du Yin
Yang blanc avec un point noir, principe masculin ; Yin noir, avec un point blanc, principe féminin

Le symbole du Yang et du Yin est l’emblème fondamental de la philosophie chinoise. Le cercle symbolise l’Univers composé de deux énergies contraires mais complémentaires afin de générer la synergie perpétuelle de la vie dans l’équilibre, l’harmonie et la paix. Le Yang, énergie positive, exprime le principe masculin, couleur blanche agrémentée du point noir de l’énergie négative ; le Yin, énergie négative, décrit le principe féminin, couleur noire sertie du point blanc de l’énergie positive. Les points de couleur opposées dans chaque moitié signifie que tout organisme vivant a besoin de son principe complémentaire pour exister ; une prépondérance masculine contient une partie féminine et vice versa. La forme en S des sections noire et blanche décrit le mouvement fluide et souple des énergies. En Chine, le symbole est surnommé Poissons Yin et Yang ; dans la religion chrétienne, la constellation des Poissons mentionne le même symbolisme.

Que ce soit dans la création ou chez les créatures, tous les aspects de la vie sont gouvernés par le nombre 2. Cependant, on ne peut comprendre le 2 qu’en gardant la conscience du 1. Il existe une réalité unique le 1 qui se polarise, et toutes les concrétisations proviennent de cette dualité. L’essentiel est de comprendre la nature de ces deux pôles, et comment ils travaillent ensemble. Si les assemblages et les relations sont harmonieux, cordiaux, désintéressés, on peut dire qu’il y a réellement polarisation. Sinon, on ne peut plus parler de polarisation, mais de division, d’affrontement. Au lieu de réaliser un travail dans la compréhension, dans l’entente, les deux parties s’opposent et finissent par se détruire. La dualité, le nombre 2, est l’ordre, la synchronisation, la construction, pour celui qui est capable de comprendre et de travailler avec les forces contraires cependant complémentaires. À contrario, il est le nombre de l’opposition et de la destruction pour celui qui ne possède pas la raison qui envisage la juste oscillation du positif et du négatif, de la rigueur et de la clémence. Ainsi, tout dépend des individus et de leurs capacités d’étudier, de comprendre et d’agir individuellement et collectivement à l’effet de se mettre en résonance avec les deux principes primordiaux régissant l’Univers, l’amour et la sagesse.

Toute activité représente l’esprit qui agit sur la matière. L’esprit est tout-puissant dans le monde de la conception, mais quand il doit façonner la matière psychique, il est confronté à une matière moins souple, et d’autant plus compacte dans le plan physique. Tout individu est en même temps spiritualiste et matérialiste, il n’y a pas de séparation. La séparation vient du fait que les êtres humains ne sont pas éveillés aux dimensions supérieures de leur esprit. C’est pourquoi, leur conscience est un terrain de contradictions, de forces hostiles ; elle n’est pas, pour l’instant, en résonance avec l’unité de l’Univers.

En arithmétique, le 2 est la somme de 1 + 1. Pour la science de l’esprit, le 2, c’est le 1 qui s’est polarisé en positif et négatif afin de devenir créateur. Les termes « positif » et « négatif » n’ont évidemment pas ici une signification morale, positif ce qui est bon, et négatif ce qui est mauvais ; aussi, il faut les interpréter en se référant au vocabulaire de la physique. Une prise électrique, par exemple, est polarisée en positif et négatif. Toutefois, lorsqu’on transpose ces termes du plan physique au plan psychique, on applique le caractère positif, émissif, au principe masculin concepteur et le caractère négatif, réceptif, au principe féminin formateur. Les deux sont absolument nécessaires pour la réalisation. En effet, le « principe masculin » ne peut pas accomplir les fonctions du « principe féminin », et inversement. Tout être vivant, suivant l’archétype primordial, est structuré en une unité polarisée.

Notre corps physique est construit symétriquement de part et d’autre d’un axe central, la colonne vertébrale, et en ce sens on peut dire qu’il est régi par le nombre 2.  Nous avons 2 yeux, 2 oreilles ; le cerveau et le nez, bien qu’étant 1, sont en réalité 2, avec les 2 hémisphères et les 2 narines. Puis il y a les 2 poumons, les 2 reins, et plus bas encore pour l’homme les 2 testicules et pour la femme les 2 ovaires. Enfin, nous avons 2 bras et 2 jambes. Même si cette symétrie n’est pas absolue, physiquement elle existe. Mais psychiquement, la question se présente tout à fait différemment. L’étude du cerveau humain a révélé que les fonctions des deux hémisphères ne sont pas identiques : l’hémisphère gauche est le siège des facultés analytiques (la logique, le raisonnement) que l’on peut qualifier de masculines, et l’hémisphère droit est le siège des facultés de synthèse (l’intuition, la sensibilité) que l’on peut qualifier de féminines. Ainsi, ces deux hémisphères ont des activités complémentaires. On peut donc dire que notre corps physique est construit sur une symétrie, tandis que notre psychisme repose sur une polarisation masculine et féminine, positive et négative.

Dans le plan physique, chacun s’affranchit des tâches quotidiennes et professionnelles sur une matière extérieure à lui-même. Dans le plan psychique, tout individu consciemment ou inconsciemment élabore sa propre matière ; selon ses habitudes mentales et émotionnelles, il façonne sa conscience, et celle-ci est l’indicateur de son niveau d’élévation. Les civilisations et les cultures sont les résultats des efforts de l’humanité à progresser ; quand un individu éprouve la nécessité de progresser intérieurement, il se polarise, il devient deux : le principe masculin, son esprit, commence à sculpter le principe féminin, sa matière psychique. C’est un véritable travail de création : l’équilibre psychique est une des qualités les plus précieuses et difficiles à acquérir, car ce sont deux mouvements contradictoires qu’il faut harmoniser.

Source :

Bibliographie : La balance cosmique, le nombre 2 – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov

La loi de l’unité divine

L’Univers est une unité et comporte l’ensemble de tout ce qui existe, régi par un certain nombre de lois fondamentales et impartiales. Le caractère unitaire de la Création garantit une interdépendance, une interconnexion et une synchronisation de tous les participants qui y vivent, du plan le plus immatériel jusqu’à la matière la plus compacte ; sa matière augmente et se transforme sans cesse formant de nouveaux mondes, de nouvelles existences avec de nouveaux courants, de nouvelles couleurs, de nouvelles mélodies, de nouvelles formes…

Vue microscopique d’un stomate composé de 2 cellules de garde avec leur noyau et l’orifice central, l’ostiole

Ainsi, d’une seule chose, il en a été fait, par polarité de deux principes opposés mais complémentaires, des milliards d’adaptations. On peut aisément observer dans les différents règnes de la Nature que des mêmes processus, comme la nutrition, la respiration, l’élimination, la reproduction, etc., se déroulent sous des formes différenciées. Par exemple, les plantes possèdent une multitude de stomates sous leurs feuilles leur permettant de respirer, de décomposer le gaz carbonique et l’eau absorbés en les transformant en oxygène dans l’atmosphère, assurant ainsi le maintien et le développement de la vie pour « leurs concitoyens » que sont les animaux et les hommes. En effet, sans les végétaux, l’humanité ne pourrait subsister.

Tous les organismes constituant un écosystème – qu’il soit physique, psychique ou spirituel – sont programmés pour accomplir une fonction spécifique afin de conserver la cohésion de l’ensemble. Les observations témoignent que les champs électromagnétiques sont des vecteurs d’informations pertinentes connectant tous les systèmes vivants et que leurs fluctuations ont des effets au niveau individuel, terrestre et cosmique. En d’autres termes, si chaque individu est distinct physiquement, il n’est cependant pas séparé des autres êtres dans l’Univers. Même s’il ne le voit pas, même s’il ne le perçoit pas, quelque part dans cet immense océan qu’est la vie, il est « interconnecté » à eux, et chacune de ses émanations électromagnétiques – ses pensées, ses émotions, ses actions – les impacte.

Le superamas Hypérion, découvert dans le ciel à quelque 12 milliards d'années-lumière de la
Le superamas Hypérion
Il se situe à quelque 12 milliards d’années-lumière de la Terre. Hypérion constitue à ce jour la structure la plus massive à celle des superamas connus de notre univers observable.
© ESO/L. CALÇADA & OLGA CUCCIATI ET AL
Dans la mythologie grecque, Hypérion, dont le nom signifie « celui qui est au-dessus », est un Titan, père d’Hélios (le Soleil), Séléné (la Lune) et Eos (l’Aurore).

Lorsqu’on accepte la réalité d’un Principe unique créateur toujours présent et dispensateur de la vie avec amour et sagesse, il ne subsiste ni opposition ni contradiction ni séparation. Chaque créature, chaque chose a sa place spécifique dans l’Université des Beaux-Arts, et tous appartiennent à la collégialité cosmique. Une des figures géométriques des plus éloquentes de l’unité est la pyramide avec pour sommet l’Être universel de lumière. Au sommet, tous les êtres ne font qu’un ; ils ont la même vision de leur intérêt commun : participer à l’achèvement de l’Œuvre cosmique dans la beauté, la puissance, l’harmonie, la paix, la fraternité, le bien-être…

Sources :

Bibliographie : La science de la vie – 2016 – Omraam Mikhaël Aïvanhov

https://sciences-nature.fr/stomates-orifices-permettant-echanges-gazeux-chez-les-vegetaux/

https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/17/voici-hyperion-une-structure-qui-pese-un-million-de-milliards-de-soleils_a_23563539/

Les trois lois fondamentales

Les trois lois fondamentales procèdent des trois constantes fondamentales.

Les lois divines

La science de l’esprit nous enseigne que l’Univers est composé de trois mondes : le monde divin, qui est le monde de la conception, des principes fondamentaux ; le monde psychique, qui est celui des pensées et des sentiments ; enfin le monde physique qui est celui des formes et de la concrétisation. Ces trois mondes sont administrés par des lois universelles : les lois divines lient et unifient l’Univers ; les lois éthiques régissent notre organisme psychique ; et les lois physiques dirigent la Nature et notre organisme physique. Il existe des liaisons entre ses trois mondes où tout est hiérarchisé. Le monde matériel est lié au monde moral, qui est lui-même lié au monde des constantes fondamentales. 

Les expérimentations en sciences témoignent des analogies entre les structures psychiques et les structures physiques. Les principes primordiaux et les lois sont immuables et régissent les trois plans de l’Univers sous d’incalculables variantes, et croire que nous sommes libres de ne pas en tenir compte ou de les outrepasser est une illusion. Ainsi, ce que découvrent les scientifiques concernant les mécanismes physiologiques et psychologiques des organismes vivants, la biosphère terrestre, les systèmes solaires et galactiques…, sont des expressions multiples de vie, ainsi que l’a énoncé Hermès Trismégiste dans la Table d’Émeraude : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. » 

Les lois éthiques

La science psychique concerne le domaine intérieur et est basée sur les lois éthiques irréductibles. Même si on ignore les lois morales, quand on commence à les transgresser dans son comportement, on est obligé d’en supporter les conséquences plus ou moins graves. Les observations des neurosciences révèlent, de manière significative, les liens étroits qui unissent le psychisme et le physique. Prenons l’exemple d’une personne qui a la passion du jeu au point de négliger ses devoirs familiaux, professionnels. Cette passion du jeu va l’amener progressivement à la déchéance non seulement pour elle-même, mais aussi pour son entourage. À l’origine, le jeu était une activité qui n’avait rien à voir avec la morale, mais c’est finalement le domaine moral qui en a subi les répercussions. Les individus sont rarement conscients de leurs mauvaises habitudes mentales et de leurs corollaires sur eux-mêmes, les autres, la planète Terre, le système solaire et l’Univers, car les moindres informations vibratoires sont, en permanence, interconnectées et interdépendantes. C’est pourquoi, l’éducation des enfants sur la connaissance du monde psychique régi par les lois morales est essentiel pour composer une « humanité bienveillante ».

Selon la loi d’attraction, un comportement positif produit un effet positif, un comportement négatif produit un effet négatif. Néanmoins, il ne suffit pas de désirer être, par exemple, loyal pour l’être vraiment, car c’est par un long processus d’observation de soi-même et de maîtrise de ses tendances préjudiciables que l’on acquiert une conscience positive. Ce sont les efforts de lucidité et de vigilance qu’un individu décide de faire en lui-même qui vont le transformer. L’évolution de l’être humain passe nécessairement par la connaissance de soi et d’une bonne compréhension des intentions qui l’animent. Chaque être humain vit à la fois sur deux plans : le psychisme inférieur manifestant des tendances égocentriques, et le psychisme supérieur de l’intelligence causale et collective relevant de l’esprit. L’exploration du monde intérieur est difficile, elle ne se fait pas sans risques. La science spirituelle se révèle indispensable pour enclencher le processus de désamorçage de nos conditionnements, de nos jugements partiaux et de nos illusions.

Les lois physiques

Les sciences naturelles sont basées sur les lois physiques.

En sciences de la matière, quatre interactions élémentaires dirigent l’Univers : la gravitation, l’électromagnétique et les forces nucléaires forte et faible. Les physiciens pensent que ces forces en apparence fondamentales résulteraient d’une seule et unique force plus fondamentale encore, d’où la théorie du Tout. De cette idée sont nés les efforts de ces dernières décennies pour unifier les quatre interactions élémentaires que nous connaissons et cette théorie permettrait d’expliquer l’existence de l’énergie noire et la matière noire. La conséquence des travaux des astrophysiciens du xxie siècle est que 95% du contenu énergétique et massif de l’Univers se présente sous une forme qu’ils déclarent « noire » car incompréhensible pour l’instant, bien que rarement, de façon plus réaliste, nommée matière transparente. C’est pourquoi les scientifiques sont convaincus qu’intervient un élément invisible qu’ils n’ont pas encore pu détecter. Un article publié sur la plateforme arXiv du 20 novembre 2019, annonçait que des chercheurs hongrois évoqueraient l’existence d’une potentielle cinquième force fondamentale : la particule X17

Les quatre éléments

En parallèle, les sciences de la vie et de l’environnement distinguent quatre éléments fondamentaux associés aux quatre états de la matière : solide (terre), liquide (eau), gazeux (air) et plasmatique (feu). Ainsi, les disciplines afférentes aux sciences naturelles sont codifiées à partir des attributs de ces quatre forces élémentaires qui s’associent et se convertissent pour former des organismes vivants, comme les molécules. En biologie, les êtres vivants sont classés en quatre règnes : minéral, végétal, animal, humain ; dans une année, les quatre saisons correspondent à l’un des éléments fondamentaux : le printemps est chaud et humide comme l’air, l’été chaud et sec comme le feu, l’automne froid et sec comme la terre et l’hiver froid et humide comme l’eau ; en climatologie, les quatre états de la matière définissent les variations des quatre points cardinaux : le Nord froid et sec, le Sud chaud et sec, l’Est chaud et humide, et l’Ouest froid et humide. Il est à préciser que ce que nous appelons feu, air, eau et terre sont la condensation la plus matérielle des « essences originelles » imperceptibles à nos sens terrestres.

Les forces fondamentales, que décrivent les sciences de la matière et les sciences de la Nature, participent aux mouvements des cycles des galaxies, des systèmes solaires et planétaires. Sans ces lois élémentaires, il n’y a pas de vie possible. Ainsi, il apparaît que les différentes manifestations sont structurées pour préserver l’équilibre interdépendant des organismes vivants. Nonobstant, les scientifiques comme les théologiens se réfèrent à un cinquième élément, un principe générateur de la vie elle-même, qui contiendrait toutes les forces fondamentales connues.

La vie, on ne sait pas ce que c’est, c’est une chose difficile à déterminer, qui n’a ni forme, mais qui contient en germe tous les développements à venir jusqu’à l’infini. C’est une réalité invisible, impalpable, un transvasement d’énergies en perpétuel mouvement évolutif. La vie est une complémentarité d’énergies, de forces contraires d’où naissent une infinie diversité de créations et de créatures des plus matérielles aux plus éthérées lesquelles échappent à l’entendement de la majorité des individus.

Source :

Bibliographie : L’homme à la conquête de sa destinée – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov

Qu’est-ce qu’une loi ?

Le mot “ loi ” proviendrait des mots latin “ lex ” et “ legare ” qui signifient “ loi  » et “ lier ”, la loi est une norme qui lie ;  mais aussi du mot latin “ legere ”  “ lire ” qui sous-entend que la loi est écrite. La loi revêt un caractère formel édictée par une autorité et un caractère exécutif dans le sens où les lois sont appliquées partout. 

La hiérarchie de l’organisation du vivant, par niveaux, de la plus petite à la plus grande échelle. Chaque niveau s’emboîte dans les niveaux supérieurs.

Identifier et interpréter les lois revient à donner un sens aux principes “ de vie ” et “ d’intelligence ” ; de surcroît, on ne peut concevoir les lois sans les associer à leur “ Législateur. ” Et si ce “ Législateur ” est inconnaissable, il est néanmoins possible de l’appréhender à partir de toutes les  » expressions de Sa vie.  » En considérant les processus innombrables et complexes de l’organisme humain physique et psychique, ainsi que les structures macroscopiques et microscopiques du Cosmos, il ne fait aucun doute que tout est ordre, harmonie, interconnexion, interdépendance et synchronisation. Ce sont des merveilles insondables de sagesse et d’ingéniosité. Ainsi, les lois sont des forces conscientes devant parachever un dessein précis, l’Univers. Conséquemment, les lois universelles doivent être étudiées, comprises et appliquées. Le Cosmos comprend la totalité de la vie chez toutes les créatures et les créations dans les plans physique, psychique et spirituel. S’il est nécessaire de connaître les aspects extérieurs de la Nature, il est essentiel de comprendre la vie dans son jaillissement, son écoulement, et ses correspondances énergétiques, subtiles, d’un étage à l’autre de l’Univers auquel nous appartenons. 

Le réchauffement climatique ou le triomphe de la mi-saison
Cycle des saisons : Printemps, Été, Automne, Hiver

Tout dans l’Univers se déroule selon des lois mathématiques d’une manière implacable : le mouvement des corps célestes, les saisons, l’alternance du jour et de la nuit, les mécanismes des organismes vivants (sommeil, digestion, élimination, procréation…) et leur cycle (naissance, croissance, vieillissement, mort). Aucune entité, qu’elle soit animée ou inanimée, ne peut se soustraire à l’ordre universel. Ces lois inflexibles régissent la vie physique, psychique et spirituelle. Le non-respect ou la méconnaissance des lois entraîne des perturbations environnementales, des sanctions, des préjudices physiques et psychiques pour les individus, et s’étendent par voie de conséquence, à leur descendance. L’abus d’alcool, par exemple, est préjudiciable non seulement à la santé physique et psychique de celui qui s’y adonne, mais à celle de ses enfants par l’hérédité ou à ses petits-enfants par l’atavisme.

Le Cosmos suit un système ternaire (unité, dualité, causalité) établit par l’Être universel de lumière. Ce système ternaire hiérarchise les autres lois, notamment les lois des cinq  » états de conscience  » (subconscience, inconscience, conscience, soi-conscience, conscience universelle) du plan psychique, et les lois des quatre  » interactions fondamentales  » (électromagnétique, nucléaire forte, nucléaire faible, gravitationnelle) du plan tangible de notre univers observable.

Astral Alignments in 2020 | Pyramids, Night sky moon, Egypt

La structure du Cosmos, comme celle de l’homme, obéit à ce système ternaire et conséquemment à la loi de la hiérarchisation. Cet ordre ne varie ni dans l’espace ni dans le temps et converge vers l’unité, ces réglages universels valent pour toutes sortes d’existences dans tout le Cosmos. La pyramide est le symbole parfait de la hiérarchisation qui existe dans l’Univers et dans l’être humain. Elle nous enseigne à passer du plan inférieur de la multiplicité des faits et de la dispersion au plan supérieur des lois pour atteindre le plan des principes, celui de l’unité où règne l’Esprit concepteur.

Plus un être s’élève vers le sommet, plus sa conscience acquiert de l’amplitude vibratoire jusqu’à se fusionner dans la très haute vibration de son esprit, la conscience causale ou intuitive. L’intuition permet d’agir divinement sur les êtres et les situations sans aucune erreur possible ; c’est une faculté intrinsèque des causes et des conséquences.

Source :

Bibliographie : L’homme à la conquête de sa destinée – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov