Les processus spirituels et psychiques déterminent les expressions de vie dans le plan physique, en l’occurrence les enfants. Si ces phénomènes restent encore peu connus pour la plupart des femmes et aussi des hommes, cependant des courants précurseurs dans les sciences et les religions s’unissent afin d’établir un nouveau paradigme, celui de la véritable identité de l’être humain, sa conscience supérieure (son esprit et son âme de lumière) qui crée, qui forme et qui réalise tout ce que l’on voit dans le plan physique, matériel. Le monde physique est le résultat des mondes psychique et spirituel qui sont plus réels que la matière visible, tangible. Grâce à cette nouvelle philosophie, les hommes et les femmes vont devenir plus conscients, plus attentifs à toutes les impulsions, les énergies qui les influencent. Et c’est cette conscience qui les rendra capable de travailler pour le Bien, le Beau, la Perfection.
Dès lors, les hommes et les femmes ne doivent jamais oublier que les enfants qu’ils auront un jour reflèteront d’une manière ou d’une autre leur propre façon de vivre et qu’ils hériteront de leurs qualités ou leurs défauts, de leur santé ou leurs maladies. Car tout ce qui se passe dans la tête et le cœur de l’homme et de la femme se réalisent tôt ou tard ; chacune de leurs pensées et chacun de leurs désirs, au moment où ils paraissent en eux, sont vivants, et l’enfant qui vient n’est que le miroir de ce qu’ils avaient dans leur monde psychique et pour les êtres liés à leur âme et leur esprit divins ce qu’ils avaient dans leur monde spirituel. Ainsi, si en grandissant, leurs enfants deviennent des causes de chagrins, de tourments, c’est qu’ils sont l’incarnation d’impulsions grossières que les parents inconscients portaient en eux-mêmes et qu’ils leur ont transmises. Par contre, bienheureux les parents qui voient grandir leurs enfants qui les aident, les soutiennent et les rendent heureux par leurs travaux exemplaires, justes, honorables et brillants ; c’est qu’ils étaient des « souhaits magnifiques » qu’eux-mêmes ont conservés et nourris durant des années ; et ces idées se sont incarnées en leurs enfants et qui, à travers eux, continuent à les servir et à les assister. Un enfant qui naît ne naît pas de rien. Et si les enfants sont là, c’est aussi à travers leurs enfants que les hommes et les femmes apprennent à se connaître.
C’est pourquoi il est indispensable que les futures mamans se préparent à l’avance pour mener à bien la période de la gestation : comment se nourrir, comment se détendre, comment communiquer avec leur bébé, comment se ressourcer dans la Nature (le Soleil, les étoiles, les fleurs, l’eau, etc.), et surtout le travail qu’elles peuvent faire avec leurs pensées et leurs sentiments par la prière, la méditation, des activités sensées et harmonieuses afin que l’enfant qui naîtra soit doté des plus belles aspirations, des plus belles qualités, des plus belles facultés morales et spirituelles. Conséquemment, les gouvernants, les hommes qui veulent vraiment améliorer l’avenir de l’humanité doivent se décider à comprendre l’importance du travail qui se fait dans la femme pendant la période de la gestation, et se déterminer à organiser les sociétés pour qu’elle soit soutenue par des conditions matérielles appropriées, entourée de soins et d’affection pour former non seulement le corps physique de l’enfant, mais aussi ses corps mental et émotionnel.
Tous les plans pour remédier à la situation nationale ou internationale (politiques, financiers, économiques, médicaux, sociaux, éducatifs, etc.) sont des palliatifs, car ils ne concernent que le domaine matériel, le plan des conséquences. Or, pour solutionner des problèmes, quels qu’ils soient, il faut s’atteler à la cause. Et la cause des désordres de l’humanité vient du plan psychique, les pensées et les sentiments malsains, égocentriques qui produisent des troubles, des maladies, des désordres. Lorsque les individus commenceront à se connaître dans leur structure spirituelle, psychique et physique, ils comprendront qu’ils ne sont pas faits uniquement d’un corps biologique, mais aussi de corps énergétiques qui ont chacun besoin d’une nourriture appropriée pour être en harmonie avec eux-mêmes, la Terre et l’Univers.
Le bien-être d’une personne ou d’une société n’est pas une réalisation matérielle, mais spirituelle, c’est un état de conscience tissé d’intelligences vertueuses en symbiose avec les lois de l’Univers. De ce fait, une humanité paisible, civilisée, évoluée doit d’abord venir dans la tête des individus comme intelligence et lumière ; elle s’introduira ensuite dans leur cœur comme sensation et amour universel, et elle descendra enfin dans le plan matériel où elle se manifestera comme abondance, joie, paix, santé, harmonie pour tous. La philosophie spirituelle est basée sur la science de l’homme dans sa totalité : esprit, conscience et corps physique. Ce n’est qu’au moment où l’être humain prendra conscience que tout doit graviter autour de son esprit qu’il pourra résoudre ses problèmes, car c’est l’esprit qui crée la vie et anime la matière ; et la Femme collective, composée de toutes les femmes soutenues par les hommes, sera alors animée par les forces de l’esprit pour donner naissance à l’Enfant collectif : une l’humanité régénérée, civilisée, illuminée dans l’amour, la sagesse et la vérité.
Sources :
Bibliographie : Une éducation qui commence avant la naissance – 2000 – Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La femme est l’architecte de l’homme – 2004 – Theryca